"Le souci d'expliquer le «pourquoi» de la mort du Christ a amené les premiers témoins à faire le parallèle avec ce qu'eux-mêmes, comme membres du peuple juif, connaissaient à l'époque, même quand ils vivaient dans la diaspora, loin du Temple: le sacrifice pour le péché, les sacrifices d'animaux et les offrandes présentées à Dieu.
Mais, quand il faut remettre les points sur les i, qu'est-ce qui revient? Par exemple cette citation du Psaume 40 (7-8) que l'auteur de la lettre aux Hébreux met dans la bouche du Christ:
«Tu ne voulais ni sacrifice ni oblation, tu m'as ouvert l'oreille, ni n'exigeais ni holocauste ni victime, alors j'ai dit: "Voici je viens". L'auteur insiste: "Le Christ commence par dire à Dieu: Sacrifices, oblations, holocaustes, sacrifices pour les péchés, tu n'en veux pas". Alors il déclare: "Voici je viens". Ainsi, pour que s'accomplisse l'alliance qui nous est donnée, il n'y a plus d'oblation à faire!» (Hébreux 10, 9-18).
Jean-Claude THOMAS, "La souffrance du Christ: aperçus théologiques", in la célibataire (Printemps-Été 2008, n.º 16)
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